Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, n° 111-112. Les partis politiques dans les pays arabes 2 : le Maghreb

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 352 pages
Poids : 814 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782744905780

Les partis politiques dans les pays arabes 2

le Maghreb

chez Edisud

Serie : Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée. Vol 111-112

Paru le | Broché 352 pages

Public motivé

Revue
24.45 Indisponible

Myriam Catusse


Quatrième de couverture

Comment analyser le phénomène partisan dans les sociétés maghrébines contemporaines? S'il est entendu que le Maghreb ne constitue pas en tant que tel un espace particulier ou singulier du politique, se distinguant par des figures spécifiques, analyser les logiques de mobilisations collectives et les types d'organisations politiques qui s'y sont développés amène à s'interroger à plusieurs niveaux. D'abord, de façon réflexive: le modèle «parti politique», construit par la sociologie politique dans un contexte particulier, a-t-il vocation à voyager, notamment dans les contextes autoritaires, là où le «parti» est, ou a été, souvent unique; là où le pluralisme est «limité»? Ensuite, dans une perspective plus analytique: pourquoi, comment et à quel prix enterrer ou déterrer la catégorie? S'agit-il d'anticiper ou d'invalider un processus de transition démocratique ou du moins d'évolution pluraliste de l'offre politique formelle?

En s'appuyant sur des enquêtes, ces différentes études rassemblées dans ce volume répondent de manière nuancée à ces problématiques, d'ores et déjà débattues dans le cadre d'un premier volume consacré au Machrek. De la Libye au Maroc, en passant par la Tunisie et l'Algérie, les auteurs proposent plusieurs pistes. Certains se penchent sur les effets du moment des partis uniques; d'autres sur les transformations du phénomène; d'autres encore sur l'absence de passage à la logique partisane. À partir de ces exemples maghrébins, tous soulignent, s'il en était besoin, que le phénomène partisan n'est ni une forme «naturelle», ni une forme «ultime» de l'action collective.