Paru le 07/10/2008 | Relié sous jaquette 348 pages
Tout public
photographies Michel Escourbiac | préface Olivier Poisson | postface musicale Michel Bouvard
Saint-Sernin est le monument le plus important de Toulouse, par sa notoriété et par ses impressionnantes dimensions. Mais il n'est pas uniquement cela. Saint-Sernin a été l'un des sanctuaires majeurs de l'Occident, prenant le relais, dès la fin de l'Empire romain, de tous ces lieux où s'alimentaient le sentiment religieux et le désir de s'approcher des mystères de l'au-delà. Cette interrogation fondamentale y a généré une création artistique du plus haut niveau, dans l'architecture, la peinture, la sculpture. Cette dernière est l'une des plus belles expressions de l'art roman en Europe autour de 1100, un moment privilégié dans l'histoire universelle de l'art comme dans celle de la ville, qui capitalisait alors des ressources matérielles, intellectuelles et spirituelles de premier plan, et rayonnait dans tout le Midi de la France, la péninsule Ibérique, et jusqu'en Italie.
