Collection(s) : Epiphanie
Paru le 21/08/2014 | Broché 240 pages
Public motivé
préface par Philippe Verdin
Sainte Marie de l'Incarnation
Dans le XVIIe siècle foisonnant des mystiques français, Marie de l'Incarnation n'a pas d'égal. Celle que Bossuet nommait la « Thérèse d'Ávila française » bénéficie d'une exceptionnelle connaissance de Dieu. « Marie de l'Incarnation est l'une des plus sublimes contemplatives que l'Église universelle ait jamais connue. »
Femme de feu, d'abord mère à la tête de l'entreprise familiale tourangelle, Marie Guyart entre en religion chez les Ursulines. Elle s'embarque pour le Québec où elle fonde le premier monastère canadien. Éducatrice des filles d'indiens, conseillère du gouverneur du roi, telle est la sainte qu'Henri Bremond a finement étudiée, et que le pape François a canonisée.
Entre Le Château intérieur de Thérèse d'Ávila et la Bérénice de Racine, il faut désormais placer l'oeuvre de sainte Marie de l'Incarnation, nouvelle fiancée du Cantique des cantiques. « Cette haute mystique est une vraie femme. Nous savons aussi qu'elle écrit à ravir. » Henri Bremond fait découvrir sa spiritualité : « Dans sa doctrine, autant que sublime, tout y est vrai. » Mine de rien, il donne aussi une méthode pour accueillir Dieu dans notre vie.
Critique littéraire français, Henri Bremond (1865-1933) fut membre de l'Académie française. Il fut jésuite de 1882 à 1904. Son Histoire littéraire du sentiment religieux en France depuis la fin des guerres de religion jusqu'à nos jours est considérée comme un monument d'érudition et de style.