Paru le 15/02/2013 | Broché 792 pages
« Si bleu le ciel si blanche la ville » et autres textes
Première parution : « Un enfant est mort » chez l'éditeur Charlot. Puis, Camus, enthousiaste, fait paraître, chez Gallimard, « Chronique de l'usure ». Viennent ensuite « Si bleu le ciel, si blanche la ville », roman autobiographique chez Albin Michel, « Brefs séjours dans l'éternité », une série de nouvelles courtes et savoureuses et, enfin, « Une mère et son fils », analyse d'une relation difficile entre deux êtres qui se déchirent.
S'ajoutent à ces parutions trois inédits, « La partie », une histoire tumultueuse de couple, préfacée par Italo Calvino, « La descente de l'Everest », peinture psychologique des êtres et « L'éducation algérienne d'un Frankaoui », retour sur l'algérie.
Une oeuvre sensible, un regard d'une grande acuité sur les êtres humains, une mise en scène de personnages variés dont l'auteur démonte les ressorts, une écriture simple, une langue lumineuse, fraiche et originale.
Mais qui est donc Jeanne Terracini ? Menue, une crinière blanche, l'oeil vif, elle a aujourd'hui presque 102 ans. Née à Alger dans une famille juive de vieille souche. Albert Camus, Jules Roy, Jankélévitch ont été ses amis. Traductrice des oeuvres d'Arthur Koestler, Jeanne Terracini a passé sa vie à écrire et a fourni de nombreux textes à des revues françaises et italiennes. Veuve d'un diplomate italien, elle vit à Rome.
