Paru le 10/12/2010 | Broché 47 pages
Tout public
textes Pierre Bergounioux
Les deux textes « Sillons » et « Ecritures » témoignent de cette pensée du dévoilement et de l'élucidation, à la fois instruite et sensible.
Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud, Pierre Bergounioux dispense depuis peu des cours aux Beaux-Arts de Paris, après avoir passé l'essentiel de sa carrière en collège. Lauréat du Prix Alain-Fournier (1986), récemment du Prix Roger Caillois (2009) pour l'ensemble de son oeuvre, ses écrits sont publiés chez de nombreux éditeurs, notamment chez Gallimard, Verdier ou Fata Morgana. Pierre Bergounioux est également l'auteur de nombreux textes parus en revue ou dans des ouvrages collectifs.
Pierre Bergounioux est devenu, malgré sa modestie, une figure majeure des lettres françaises comme en témoignent des numéros de revues qui lui sont dédiés ou lui consacrent un dossier (Revue Littératures, n° 60, 2009 ; Les Moments Littéraires, n° 24, 2010 ; Le Préau des Collines, n° 11, 2010).
Jean-Pierre Bréchet, Abel de son second prénom qu'il utilise le plus souvent pour signer ses oeuvres, professeur, peint depuis toujours ou presque. Né dans un petit bourg du Poitou en 1954, il a dû emprunter les sentiers bien repérés de l'histoire de la peinture pour découvrir et construire son propre chemin. Il s'engage résolument dans l'abstraction au début des années 1990, avec un premier travail sur les formes inspirées de la nature et des arbres. Il travaille depuis presque une dizaine d'années sur une série « Sillons et écritures » qui nourrit ce petit ouvrage. C'est ce travail récent et toujours en cours qui a suggéré à Pierre Bergounioux les deux textes écrits pour des expositions et qui sont ici repris.
Pierre Bergounioux, né à Brive en 1949, est professeur et écrivain. Il consacre aussi ses étés à la sculpture en Haute-Corrèze. Son oeuvre littéraire, d'inspiration autobiographique, se caractérise par son style, poétique et remarquablement ciselé, et par son contenu, dense et nourri d'une pensée riche de considérations sociologiques, et l'on devrait immédiatement ajouter philosophiques, historiques et géographiques, entre autres. Immense lecteur dans les différents univers de la connaissance, ses écrits livrent une réflexion érudite et sensible sur l'inlassable travail du temps et le poids des origines. Nombre de textes témoignent de l'ancrage de son travail d'écrivain dans les sciences sociales mais la poésie n'est jamais absente derrière l'impressionnante érudition. A tout moment, son oeuvre rappelle qu'elle prend ses racines dans un corps et un esprit fragiles, situés, inéluctables médiations d'une réflexion qui se veut pourtant mise à distance. « L'exil est au principe de la connaissance et toute connaissance est un exil » nous dit-il dans L'empreinte (1993).
