Paru le 03/10/2012 | Broché 208 pages
Tout public
préface Joseph & Amanda Boyden
Patrick Bard et Marie-Berthe Ferrer nous invitent à un magnifique voyage photographique et littéraire qui nous entraine de la Californie jusqu'au Chili, à la rencontre d'un monde ancien qui a bien failli disparaitre à jamais. Celui entre autres des Raramuris, des Totonaques, des Mayas, des Boraris, des Pémons et des Mapuches. Ces peuples premiers, qui depuis un demi-siècle ont entrepris de sortir de la "La longue nuit", celle dans laquelle les avaient plongé les ravages de la Conquista, s'offrent ici dans la splendeur de leur identités retrouvées et témoignent de leurs combats quotidiens pour faire vivre des cultures et des savoirs trop longtemps méprisés.
"Peut etre le moment est il venu de faire silence. D'écouter, d'apprendre, d'échanger."
Un livre riche de forme et de fond, hommage esthète à l'altérité.
C'est à un formidable voyage que nous convient Patrick Bard et Marie-Berthe Ferrer. Un voyage photographique et littéraire qui nous entraîne, de la Californie jusqu'au Chili, à la rencontre d'un monde ancien, qui a bien failli disparaître à jamais. Ce monde, c'est celui des Raramuris et des Totonaques du Mexique, des Mayas du Guatemala, des Boraris du Brésil, des Pémons du Venezuela, des Sarayakus d'Équateur, des Quechuas du Pérou ou encore des Mapuches du Chili. Un monde où passé et présent se côtoient encore car la découverte des Amériques fut d'abord une conquête. Brutale, violente, meurtrière. Celle d'un continent aussi développé, aussi peuplé que l'Europe de la fin du Moyen Âge, gouverné par de puissants empires et éclairé par de brillantes civilisations. Ces peuples à qui l'humanité fut d'abord déniée furent presque totalement anéantis, non sans avoir opposé une âpre résistance à l'envahisseur. Une résistance longue de cinq cent vingt ans, qui dure encore et qui est l'objet de ce livre. Car depuis un demi-siècle, les Indiens ont entrepris de sortir de la longue nuit inaugurée par la Conquête. Leurs mouvements d'émancipation ont ébranlé un racisme qui ne dit pas son nom et permis à un nombre de plus en plus grand d'entre eux de recouvrer leur dignité, de marcher la tête haute.
Peut-être le temps est-il venu de les écouter. D'apprendre. D'échanger.
