Paru le 10/07/2014 | Cartonné 160 pages
Tout public
Avant-guerre, le jeune Ministère de l'Air choisit Carpiquet tout près de Caen pour y créer, loin d'un futur front, un aérodrome dédié à l'instruction des bombardiers et des mitrailleurs. En juin 1940, les Allemands s'y installent et en font une importante base engagée dans la Bataille d'Angleterre. En 1942, elle fera face au débarquement de Dieppe et abritera des unités de chasseurs-bombardiers. Elle subira de nombreux raids et bombardements. En juin et juillet 1944, elle devient la pierre angulaire de la Bataille de Caen. La HitlerJugend y oppose une résistance acharnée aux Canadiens. Reconstruite après-guerre, elle reprendra son rôle initial en formant des centaines de navigants engagés dans le conflit algérien, puis passera sous contrôle de l'Armée de terre avant de devenir entièrement civile en 2010.
Une documentation exceptionnelle, avec de très nombreuses photos inédites sur le destin tourmenté d'un aérodrome et d'une base qui se sont trouvés au coeur de l'Histoire et de bien des vicissitudes.
François Robinard, passionné d'aviation, pilote privé, ancien président de l'Aéro-club de Caen, ancien organisateur de meetings aériens internationaux - pour les 40e et 50e anniversaires du Débarquement notamment - est aussi membre d'associations de préservation du patrimoine aéronautique et a restauré un Potez 60 de 1936. Il est l'auteur chez le même éditeur d'un ouvrage sur les 50 aérodromes construits en Basse-Normandie par les Alliés durant les trois mois qui suivirent le D-Day. Il a en outre écrit ou collaboré à l'écriture de plusieurs ouvrages sur cette période. À la demande de la CCI, il est l'auteur des tableaux retraçant l'histoire de Caen-Carpiquet exposés dans le hall de l'aérogare.
Thierry Quittard est âgé de cinquante ans. Ancien sous-officier de l'Armée de terre, il a mis fin à sa carrière au 18e Régiment de transmissions de Bretteville-sur-Odon, où il a servi de 2004 à 2009. De retour à la vie civile, il a eu l'opportunité à l'été 2010 de revenir travailler au quartier Koenig, dorénavant en tant qu'agent de sécurité. Passionné depuis toujours d'aviation et d'histoire militaire, en particulier de la Seconde Guerre mondiale, il ne pouvait donc que s'intéresser à l'aérodrome de Carpiquet et à son coeur historique qu'il fréquente depuis dix ans. C'est à l'occasion d'un échange sur internet à propos des hangars disparus qu'il a fait la connaissance de François Robinard et que celui-ci lui a proposé une association pour écrire cette histoire.
