Un plouc au lycée : mémoires de guerre d'un ancien lycéen niortais

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 440 pages
Poids : 800 g
Dimensions : 16cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-92017-11-3
EAN : 9791092017113

Un plouc au lycée

mémoires de guerre d'un ancien lycéen niortais

de

chez Tami éditions

Paru le | Broché 440 pages

Tout public

18.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Jacques Perruchon est né en 1929 à Saint-Georges-de-Rex, village des Deux-Sèvres situé non en Poitou, mais en Saintonge, dont le bourg est dans le Marais poitevin et les hameaux dans la plaine d'Aunis, comme Buffageasse, sa ferme natale où l'électricité et le confort moderne n'étaient pas encore parvenus. Il nous raconte sa vie de fils de paysans pauvres, l'apprentissage, dès l'enfance, du métier d'agriculteur auquel le destinaient ses parents, la vie quotidienne à la ferme en fonction des saisons, les moissons, les battages, les vendanges, les veillées d'hiver, le passage des commerçants ambulants, les visites du vétérinaire...

Brusquement, c'est la guerre, la mobilisation et le départ de proches pour le front, la débâcle, l'arrivée des réfugiés de l'Est et de Belgique, puis l'occupation allemande : même Buffageasse n'est pas épargné. Contre l'avis de ses parents qui finiront, à contrecoeur par se laisser convaincre, le jeune Jacques Perruchon décide d'entrer au lycée de Niort. La ville étant à plus de vingt kilomètres, l'achat d'un vélo s'avère indispensable (en couverture, le jeune lycéen sur le chemin d'entrée dans la ferme paternelle). La gestion au quotidien, sur fond de guerre, de pénurie généralisée et de cohabitation avec l'occupant allemand, de cette scolarité particulièrement difficile, sera l'objet principal de ce livre.

Le 5 mars 1944, deux bombardiers américains s'écrasent près de Niort. Les obsèques de l'un des aviateurs vont être l'occasion, pendant plusieurs semaines, de manifestations de sympathie de la part des Niortais. Au lycée, quelques élèves, dont l'auteur, ont fait de même. Résultat : jugé responsable, le proviseur, Augustin Gaudin, évite de justesse l'arrestation et se cachera dans un hôpital psychiatrique jusqu'à la libération.

L'auteur évoque aussi l'assassinat par les Allemands et la Milice française, dans des conditions atroces, à La Bachellerie, en Dordogne, le 31 mars 1944, d'un ancien camarade de lycée et de son frère. Ils avaient 14 et 15 ans. Ils étaient juifs, avaient quitté le lycée et la ville de Niort pour se cacher.