Paru le 26/03/2011 | Broché 446 pages
traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean-Pierre Carasso
Géraldine Chognard (LE COMPTOIR DES MOTS)
On a déjà eu l'occasion de le dire : Stanley Elkin était un immense écrivain. Mais son Sale type est vraiment un chef d'oeuvre, alliant une drôlerie ravageuse - une variante très personne d'humour juif américain - à une dimension métaphysique - sous la forme d'une réflexion sur le mal - digne d'un Dostoïevski.
Furieusement original, un roman exceptionnel !
Mr julien de la panneterie (Millepages Librairie)
La formule est éculée mais il arrive qu'elle soit vraie : Stanley Elkin (1930-1995) est l'un des secrets les mieux gardés de la littérature américaine ! Et son "Sale type" un roman américain sérieusement drôle et drôlement sérieux aussi grand qu'un grand roman russe, alliage incassable de cruauté entière, d'humanisme total et de finesse intense.
Du fond de sa cellule, Feldman médite sur sa vie passée. Doué d'un redoutable sens des affaires et d'un solide pragmatisme, qu'il applique jusque dans sa vie intime, il n'a fait que rendre quelques services...
Est-il véritablement un sale type, comme semble l'avoir décrété le directeur de la prison ? Peu à peu ostracisé par ses codétenus, l'homme va découvrir les étranges lois qui régissent ce pénitencier où le directeur règne en maître absolu, manipulant ses ouailles avec un cynisme retors.
Roman carcéral aux antipodes du réalisme, récit de l'ascension et de la chute de Feldman, patron de grand magasin, Un sale type est un livre vertigineux, noir et hautement comique, une brillantissime farce métaphysique sur l'innocence et la culpabilité.
Auteur d'une dizaine de romans, de nouvelles et d'essais, Stanley Elkin (1930-1995) est l'un des écrivains américains les plus inventifs de sa génération, un styliste de génie qui travaille la langue à la manière d'un musicien de jazz, avec une liberté, une audace et une virtuosité réjouissantes.