Vallorcine : histoire d'une vallée entre Aoste, Mont-Blanc et Valais

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 172 pages
Poids : 1084 g
Dimensions : 22cm X 30cm
Date de parution :
EAN : 9782907421027

Vallorcine

histoire d'une vallée entre Aoste, Mont-Blanc et Valais

de ,

chez Textel

Paru le | Relié sous jaquette 172 pages

Tout public

14.90 Indisponible

Quatrième de couverture

Nous avons été tentés par les caractères originaux de cette haute vallée, dont les techniques agraires sont bien différentes de celles du reste des Alpes françaises, et qui s'est trouvée au contact de trois nations modernes : suisse, italienne, française. Vallorcine a gardé une manière de vivre presque immuable pendant des siècles, jusqu'à l'arrivée du chemin de fer en 1908.

Mme Lévi-Pinard avait déjà remarquablement présenté la vie quotidienne à Vallorcine au XVIIIe siècle. Nous entamons donc notre travail en 1792, date de l'invasion française, qui ouvre une époque de longue incertitude politique.

Nous pensions nous limiter à l'arrivée du chemin de fer, qui bouleversa la vie des Vallorcins par l'irruption brutale d'une civilisation bien différente de celle vécue depuis les origines. Mais il nous est ensuite apparu nécessaire d'envisager en conclusion, à grands traits, l'évolution de ce nouveau mode de vie, tourné vers le tourisme.

Au XIIIe siècle, des « Teutonenses » en provenance de la haute vallée du Rhône s'installent à Vallorcine, « la vallée des ours ». Malgré l'abandon de la langue allemande, ils conservent leurs traditions agricoles et pastorales.

Ignorant le mulet, ils cultivent la terre à la main et assurent tous les transports à la hotte, traditions uniques dans les Alpes françaises. L'élevage y reste organisé comme en Valais : chèvres et vaches « remuent » vers les écuries au mois de mai, puis inalpent en troupeaux collectifs durant l'été.

Les Vallorcins se considèrent d'abord comme Vallorcins. Ils n'éprouvent guère d'inclination pour la Savoie. En revanche, ils auraient souhaité leur rattachement au Valais où tout les attire : commerce avec Martigny, pèlerinage, travail et possession des vignes. En 1792, ils considèrent les Français comme des envahisseurs. L'intégration à la France ne se réalisera progressivement qu'à partir de 1860 jusqu'en 1914.

En 1908, l'arrivée tardive du chemin de fer bouleverse la vie de la vallée en donnant une forte impulsion au tourisme.

Une nation « vallorcine » peut-elle désormais survivre dans le monde moderne ?