Serie : Variations sur le paradoxe. Vol 7 Paradoxes et peinture. Vol 2
Collection(s) : Ouverture philosophique
Paru le 15/12/2015 | Broché 372 pages
Public motivé
Notre regard théorique se porte ici sur certains mouvements d'outre-Atlantique : monochromisme, hyperréalisme, expressionnisme abstrait, Pop Art. Mais ce n'est pas toujours le cas puisqu'on commence par le monochromisme de Malévitch ou d'Yves Klein. Chez les hyperréalistes, on assiste à un retour de la mimésis, bannie par les expressionnistes abstraits et réactivée par le Pop Art. Les paradoxes dominants sont ceux du «mouvement immobile», de l'«intérieur-extérieur», de la «surface-profondeur», du «cadre hors-cadre,» de la «mort de l'art» soulevée par A. Danto, qui se veut à la fois effective, au niveau de la théorie et de la connaissance, et qui est cependant toujours différée au niveau de la pratique. La «mort de l'art» est l'institution du communisme utopique en termes esthétiques, réalisée par un dernier paradoxe selon l'essor du capitalisme financier et industriel.
Edmundo Morim de Carvalho, né à Porto-Portugal, est depuis 1980 docteur d'État ès Lettres et sciences humaines. Ses travaux sont interdisciplinaires - à la confluence de l'épistémologie, de la philosophie, de la linguistique, de l'histoire littéraire, de la génétique textuelle, de la poétique, tout en ayant un point de référence commun dans les Cahiers de Paul Valéry publiés dans les années 60 par le C.N.R.S.