Vous êtes naïve, Madame le juge : prison, délinquance, récidive... ces mots qui font peur

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 249 pages
Poids : 315 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35417-170-4
EAN : 9782354171704

Vous êtes naïve, Madame le juge

prison, délinquance, récidive... ces mots qui font peur

de

chez Ed. du Moment

Paru le | Broché 249 pages

Tout public

17.95 Indisponible

préface de Boris Cyrulnik


Quatrième de couverture

«Vous êtes naïve, Madame le Juge !» Voilà comment un commissaire de police a apostrophé, à ses débuts, Isabelle Rome, coupable selon lui d'avoir accordé trop légèrement une liberté conditionnelle. Alors jeune juge d'application des peines (JAP), elle continuera pourtant de regarder les criminels comme des êtres humains.

Son témoignage est une véritable immersion dans le quotidien d'un juge. On a rarement eu accès, en effet, au face-à-face intime d'un magistrat avec détenus et victimes. Isabelle Rome évoque même les doutes qui l'ont parfois habitée lors de ces rencontres. Ici le meurtrier d'une jeune femme, là un enfant violenté le jour de Noël. Ou encore le criminel nazi Klaus Barbie en prison VIP, qui voulait une grâce médicale, et le terroriste longtemps recherché par toutes les polices du monde, Khaled Kelkal...

En fait, toute la question du sens que la société veut donner à la sanction se trouve au coeur de ce récit, ainsi que le souligne Boris Cyrulnik dans sa Préface : «Que ressent un juge quand il doit juger une mère infanticide qui a tué un enfant du même âge que le sien ?»

Isabelle Rome ne manie pas la langue de bois. Punir autrement qu'en incarcérant systématiquement, continuer de traiter les mineurs comme des enfants même s'ils ont commis un délit : autant de pistes de réflexion qu'elle propose, au moment où reviennent en discussion les réformes judiciaires engagées sous Nicolas Sarkozy.

Biographie

Plus jeune juge de France, Isabelle Rome n'a que 23 ans lorsqu'elle est nommée en 1987 juge de l'application des peines à Lyon. Impliquée dans plusieurs associations d'aide aux détenus, elle rejoint quelques années la Délégation interministérielle à la Ville. Conseillère technique de la garde des Sceaux en 2001, puis juge des libertés et de la détention jusqu'en septembre 2012, elle est désormais conseillère à la cour d'appel de Versailles.