Vous étiez trop légers

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 520 pages
Poids : 625 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782859409968

Vous étiez trop légers

de

chez Phébus

Collection(s) : D'aujourd'hui

Paru le | Broché 520 pages

23.85 Indisponible

traduit du hongrois par Jean-Luc Moreau


Quatrième de couverture

La fameuse «Trilogie de Transylvanie» - dont les trois romans peuvent même se lire sans souci de la chronologie -, chef-d'oeuvre du romancier hongrois Miklós Bánffy (1873-1950), comparée par la critique à La Marche de Radeztsky de Joseph Roth ou au Guépard de G. Tomasi di Lampedusa, renvoie à cette Belle Époque du tout début du XXe siècle où la brillante aristocratie danubienne, de Vienne à Budapest, s'exténuait dans mille fêtes et mille complots pour tenter d'oublier qu'elle dansait au bord du gouffre.

Le premier roman constituant ce triptyque (Vos jours sont comptés, Phébus, 2002) avait été largement salué par la presse - et par les lecteurs. On retrouve dans ce deuxième volet la plupart des personnages de Vos jours sont comptés, et d'abord le comte Balint, ce libéral utopiste qui a bien du mal à gérer ses propres amours mais persiste à vouloir réformer l'incorrigible société de son temps; et Adrienne son ardente maîtresse qui rêve de liberté alors qu'elle se trouve prisonnière d'un mariage de convention.

Tout l'art de Bánffy consiste à faire vivre sous nos yeux, en un vertigineux contrepoint, l'histoire particulière de quelques-uns et celle d'un empire promis à la chute - l'une comme les autres faisant mille efforts dérisoires pour échapper à la dégringolade attendue. Virevolte sous nos yeux une société merveilleusement raffinée qui se ruine en banquets, en parties de chasse, en courses de chevaux, et qui par son raffinement même s'est rendue prisonnière de règles et de contraintes d'un autre âge qui ne font que la blesser. La nature elle-même - les grandioses paysages de cette Transylvanie peinte aux couleurs d'une enfance hors d'atteinte - ne lui est d'aucun recours. Et l'on devine que le troisième roman qui viendra clore cette symphonie désespérée aura des accents de marche funèbre...