Jean-Christophe Bailly est philosophe et écrivain. il vient de publier Un arbre en mai :« Mai 68 fut une convergence, c'est comme si des milliers de petites rigoles avaient abouti au même point, formant un lac d'impatience qui ne pouvait que déborder. »
On ne trouvera pas dans ce texte le calendrier précis des faits, mais la description d'une éclosion, vue depuis l'intérieur du mouvement. Jean-Christophe Bailly nous propose un récit personnel à demi rêvé, des images surgies de sa mémoire cinquante ans après : le regard d'un jeune étudiant de Nanterre sur ces événements qui ont marqué la France.
Spécialiste de Mai 68, des crises politiques et de l'engagement des intellectuels, Boris Gobille est maître de conférences de science politique à l'ENS Lyon. le "Mai 68 des écrivains, crise politique et avant-gardes littéraires": « Ecrivez partout ! », dit un slogan mural en mai 1968. « Tout le monde écrit », dit Duras. En Mai 68, la question de l’écriture et de ses rapports avec la révolution est posée. Boris Gobille revient sur ce phénomène et interroge l’attitude des avant-gardes littéraires : que doivent-elles faire dans ce maelstrom ? Continuer à revendiquer leur spécificité ou se fondre dans le grand mouvement révolutionnaire ?