Collection(s) : Perspectives en éducation & formation
Paru le 27/08/2012 | Broché 245 pages
Public motivé
Thème classique des études sur l'enseignement supérieur, les inégalités redeviennent un sujet polémique : la crise économique et financière des années 2008-2012 interroge notamment la capacité des individus ou des familles à financer des études supérieures. Elle questionne également les universités dans leurs missions, leurs structures, leur attractivité et leurs financements.
Dans le contexte de massification des études tertiaires, le triple mouvement de différenciation, de compétition et d'internationalisation des enseignements supérieurs a eu pour effet, au cours des dernières années, le renouvellement et la diversification des problématiques de recherche dans le domaine des inégalités sociales. De la fatalité à l'action, les inégalités constituent dorénavant l'une des problématiques dominantes des réflexions menées sur l'enseignement supérieur et les universités.
Pour essayer de comprendre les processus à l'oeuvre, cet ouvrage vise à répondre à quatre grandes questions : quelles sont les inégalités actuellement observables dans l'enseignement supérieur ? Comment sont-elles (re) produites ? Quelles en sont les conséquences en termes d'accès, de succès, de carrière et de genre ? Comment sont-elles traitées politiquement, socialement et institutionnellement ?
Martin Benninghoff, chercheur à l'Observatoire Science, Politique et Société de l'Université de Lausanne, il est enseignant en sciences politiques à la Faculté des sciences sociales et politiques de l'UNIL.
Farinaz Fassa, professeure assistante à l'Université de Lausanne, elle dirige le Laboratoire des sciences de l'éducation et enseigne la sociologie de l'éducation.
Gaële Goastellec, sociologue, maître d'enseignement et de recherche à l'Université de Lausanne, elle enseigne la sociologie de l'éducation et dirige des recherches comparatives sur les politiques d'enseignement supérieur, les inégalités sociales et le marché académique.
Jean-Philippe Leresche, professeur de science politique à l'Université de Lausanne depuis 1998, il dirige l'Observatoire Science, Politique et Société.