Chronologie de la Grèce

Fiche technique

Poids : 400 g
Date de parution :
ISBN : 978-2-35972-055-6
EAN : 9782359720556

Chronologie de la Grèce

de ,

chez Tableaux synoptiques de l'histoire

Collection(s) : Les chronologies de Maurice Griffe

Paru le

Tout public

25.00 Indisponible

Quatrième de couverture

De toutes les civilisations de l'Antiquité qui ont brillé sur le pourtour de la Méditerranée, celle de la Grèce tient une place prépondérante. Ses expériences politiques, ses artistes, ses scientifiques et ses écrivains nous ont transmis, après les années sombres du Moyen-Age, un héritage qui, joint au rayonnement spirituel judéo-chrétien, a façonné notre civilisation européenne. Les ruines de ses monuments, par exemple, le site de Delphes ou le théâtre d'Épidaure (pratiquement intact), ne peuvent que nous faire rêver. L'architecture et les sculptures de Grèce nous émerveilleront toujours.

Médias et politiques ont révisé leurs leçons. Ils se souviennent que la Grèce fut le berceau de la démocratie moderne. On devrait parler d'Athènes puis se souvenir que la démocratie fut une réponse à l'appauvrissement des paysans, esclaves pour certains et littéralement de leurs dettes, et à l'apparition d'une nouvelle classe sociale née du commerce et de la monétarisation des échanges confisquant le pouvoir politique. L'autre choix aurait été celui d'une oligarchie spartiate. Les grandes familles athéniennes firent appel à un premier législateur, Dracon. Ses lois écrites, réprimant le meurtre et le vol par l'application systématique de la peine de mort, s'opposèrent pour la première fois aux décisions arbitraires de l'aristocratie athénienne. Une trentaine d'années plus tard ce fût Solon qui rédigea ses lois en s'attaquant à la source des désordres sociaux. Il interdit l'esclavage pour dettes, efface les dettes des plus pauvres et abroge les lois draconiennes. Il crée aussi l'Héliée, un tribunal populaire ouvert à tous. Puis vint Périclès et son siècle d'or, l'apogée de l'Empire athénien. Pour autant la magistrature et le gouvernement de la Cité ne sont permis qu'aux classes les plus aisées. En sont exclus les étrangers (métèques), les esclaves et les femmes. Et la tyrannie demeure une option toujours envisageable. Préférer la démocratie à l'arbitraire et la prévention à la répression... et donner sa place au peuple, voilà les dons les plus précieux que nous ont légués les Grecs antiques.