Collection(s) : Ecritures arabes
Paru le 02/01/2007 | Broché V-287 pages
traduit de l'anglais par Cynthia Hahn
De Chicago à Beyrouth, la violence est nourrie de sexualité mal vécue. La guerre du Liban explose dans un système tribal, femme possédée comme la terre qu'on mutile et garde jalousement.
Dans cette ville écartelée où le pont de la mort est le seul lieu de passage, une femme tente de créer un lien, réconcilier les clans adverses, trouver un remède au mal qui se propage.
Plusieurs personnages vivent le drame: Najmé, une jeune étudiante, se drogue pour ne plus entendre les bombes; Hayat et Adnan se retrouvent pour s'aimer, ou pour discuter dans les cafés de Ras-Beyrouth - Adnan philosophe, Hayat écrit son journal - Nour traverse la ville pour sauver son enfant et porter des messages de paix. Elle chante, elle chante (un CD accompagne ce roman) et sa voix s'élève dans le vacarme:
Elle avance encerclée de canons
Elle dessine des ailes à sa prison
Elle prend l'oiseau de ses romans
Elle lui dit d'aller, voler vers l'horizon.
Evelyne Accad est née à Beyrouth, au Liban, où elle commence ses études universitaires au BCW. Elle les poursuit aux États-Unis, obtient un Ph D de Littérature Comparée à Indiana University, en 1973.
Depuis 1974, elle enseigne la littérature et les études négro-africaines, antillaises, nord-africaines, moyen-orientales et féministes à l'université d'Illinois, Champaign-Urbana. Elle a aussi enseigné au Beirut University College en 1978 et 1984.
Elle voyage, fait des séjours prolongés de recherche sur la condition de la femme dans le Golfe Arabe, au Liban, en Egypte, en Tunisie, en Afrique noire et Afrique du Nord. Elle écrit, compose des chants et donne des concerts.
