L'œil au beurre noir : journal d'un néo-dingue

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 348 pages
Poids : 390 g
Dimensions : 13cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-915681-91-8
EAN : 9782915681918

L'œil au beurre noir

journal d'un néo-dingue

de

chez Ed. des Traboules

Paru le | Broché 348 pages

17.50 Indisponible

Quatrième de couverture

«Lyon, métropole éventrée, répand pour longtemps ses entrailles qui fument au soleil comme sous la pluie, ma mère se jette par crises dans la frivolité, mon père donne dans la déontologie parce qu'il boit ces jours-ci un bouillon à la Bourse, je ne sais plus où commence et où finit toute jeunesse, chacun à la Fac crie alleluia en rêvant d'un non-être à la mode ...»

Nous sommes en 1975. Un tout jeune professeur, encore étudiant, nous convie à partager une promenade philosophique désabusée et ironique dans la ville de Lyon, son passé, son présent, ses rues, ses quartiers, ses bourgeois, son Université, ses secrets.

Il faut dire que cette cité, sous l'implusion d'un maire bâtisseur, se retrouve sens dessus dessous, que 1968 est passé avec son cortège de bouleversements, que, même pour un homme à la fleur de l'âge, la bêtise est un obstacle. Il nous le dit à la faveur des pérégrinations citadines de son «oeil au beurre noir».

Pierre Molaine, après des études de Lettres et de Droit, embrassa la carrière des armes.

Officier supérieur de régiments blindés, Pierre Molaine (pseudonyme de Léopold Faure) cultiva, dès 1938, en contrepoint d'activités militaires le plaçant, pour le temps d'une guerre, sous les ordres directs du colonel de Gaulle, le goût et la veine des arts littéraires.

Peintre des sentiments violents et de héros hors du commun, il obtint le Prix Renaudot en 1950 pour Les Orgues de l'enfer et poursuivit une production romanesque régulière et discrète, alors qu'il avait quitté l'armée pour intégrer l'Education nationale comme professeur de Lettres.

Romancier, essayiste, salué comme un styliste soucieux d'une très grande exigence formelle, il s'est toujours tenu volontairement à l'écart de la vie littéraire parisienne.