La crise : de quoi demain sera-t-il fait ? : chronique éditoriale, 1930-1939

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 275 pages
Poids : 325 g
Dimensions : 15cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-916185-23-1
EAN : 9782916185231

La crise

de quoi demain sera-t-il fait ?
chronique éditoriale, 1930-1939

de

chez Ed. Ex nihilo

Paru le | Broché 275 pages

Tout public

15.00 Indisponible

avec Roger Denux, René Bonissel | édition établie et annotée par Olivier Messac | préface par Michel Besnier


Quatrième de couverture

La crise

Le livre

Ici, un intellectuel s'exprime, se bat contre le capitalisme, le fascisme, le colonialisme, la guerre, la censure... Mais Messac occupe une place singulière dans la littérature militante parce que ses chroniques se nourrissent de l'actualité et d'un regard très personnel. Messac a des effets de manche, mais il sort de sa manche des points de vue qui surprennent, éclairent, formulés avec la netteté, le tranchant d'une pensée vive. Sa compétence et sa personnalité font de lui un homme de colère intelligente et lucide, qui ne succombe jamais à la tentation du renoncement.

Plus d'une idée de Messac semble écrite aujourd'hui. Les mêmes forces produisent, avec des technologies différentes, les mêmes effets. C'est cette similitude, cette différence que Régis Messac invite à identifier. Ajoutées aux textes, les notes d'Olivier Messac font de cet ouvrage un outil précieux pour connaître l'entre-deux-guerres, cette période si lointaine et si proche dont nous ne sommes pas sortis.

La connaissance de la pensée de Régis Messac a progressé ces dernières années. Pour faire un pas, un grand pas de plus, il fallait ce livre. Les analyses et les engagements de l'auteur sont un vin de vigueur.

Biographie

Régis Messac (1893-1945) : Penseur, essayiste et romancier. Agrégé de grammaire, docteur ès lettres, premier exégète de la littérature policière, historien de la littérature populaire et d'imagination scientifique, Messac s'est intéressé à toutes les branches de la sociologie du XXe siècle. En 1930 il rejoignait les Primaires, revue littéraire dont il deviendra rédacteur en chef, y introduisant une dimension politique à sa propre mesure.