Paru le 20/02/2004 | Broché 252 pages
Durant le terrible hiver 1789 qui ensevelit le Gévaudan sous la neige et rapproche les loups des maisons, Guillaume de Randon, médecin des pauvres, découvre en se rendant au chevet des malades une petite fille abandonnée. Il la recueille et l'adopte. Elle s'appellera Guillaumette.
Vingt ans plus tard, Guillaumette, voulant suivre l'exemple de générosité de son père des grands chemins, décide de rejoindre Mende pour apporter son aide aux Soeurs de Saint-Vincent-de-Paul, plus connues sous le nom des Filles de la Charité. Ne recueillent-elles pas les enfants abandonnés et ne viennent-elles pas au secours des plus démunis ? Guillaumette, désireuse de tout donner, tisse des liens très forts avec des personnages profondément émouvants : Agnès, la vieille religieuse, Gabrielle, Madeleine, Margot, Cécile et ce petit François, bébé délaissé mourant de faim auquel elle trouve une mère adoptive. Sans oublier Julien, le jeune médecin, Romain, rescapé de la campagne de Russie, Gringoire aux idées trop généreuses.
Avec La Dette d'amour, Yvette Maurin offre une belle revanche et une leçon d'espérance à tous ceux que la vie laisse parfois sur le bord du chemin. Et, en nos temps trop souvent égoïstes, son roman plein d'humanité devrait être mis entre toutes les mains. Yvette Maurin est également l'auteur de La Naïre, il était une foi en Gévaudan, un livre paru aux éditions Lucien Souny.