Paru le 07/05/2013 | Broché 98 pages
Tout public
De tout temps, les souverains s'entourèrent d'une garde rapprochée plus ou moins importante. Louis XI avec ses archers écossais, Louis XIV et ses successeurs avec la Maison du roi et même la Révolution française avec la Garde de la Représentation nationale en sont des exemples. Sous le Consulat, Bonaparte va créer une Garde des Consuls, elle-même issue de la Garde du Directoire. Cette troupe était soigneusement choisie et recrutée parmi l'élite de l'infanterie de l'armée ; des conditions sévères étaient exigées pour y entrer. Avec l'avènement de l'Empire, la Garde des Consuls devient Garde impériale et ses effectifs iront sans cesse de manière croissante. La Garde impériale atteindra d'ailleurs le chiffre théorique de plus de 100 000 hommes en 1814 ; l'adjonction des régiments de Jeune Garde y étant pour beaucoup même si certaines unités ne furent que des créations théoriques. La Garde impériale cessera d'exister après Waterloo mais entrera alors dans la légende. Deux siècles après, elle y a toujours sa place.
Alain Pigeard est président du Souvenir napoléonien. Docteur en droit et docteur en histoire en Sorbonne, il est l'auteur de nombreux articles et livres sur l'époque napoléonienne dont plusieurs ouvrages de référence. Chez le même éditeur, il est l'auteur d'Arcole, un pont vers la légende, Leipzig, la bataille des Nations, La Bérézina. Les Français échappent au désastre et Les Pyramides et l'Institut d'Égypte. 21 juillet 1798.
Vincent Bourgeot, spécialiste de l'armée napoléonienne, auteur de nombreux ouvrages et d'articles dans des revues spécialisées, a été consultant pour le musée Royal de l'armée à Bruxelles, pour le musée d'art et d'histoire de Neuchâtel et pour le musée du hussard de Tarbes.
