Les degrés de l'exil : étude des XVe et XVIe degrés de chevalier d'Orient et de prince de Jérusalem

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 127 pages
Poids : 190 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-242-0201-3
EAN : 9791024202013

Les degrés de l'exil

étude des XVe et XVIe degrés de chevalier d'Orient et de prince de Jérusalem

de

chez Dervy

Collection(s) : Voies traditionnelles

Paru le | Broché 127 pages

Tout public

13.80 Indisponible

Quatrième de couverture

Nous entendons ici par « degrés de l'Exil » les XVème et XVIème degrés du Rite Écossais Ancien et Accepté, c'est-à-dire le Chevalier d'Orient ou de l'Epée et le Prince de Jérusalem.

Historiquement, ces deux degrés furent conçus pour jouer un rôle directeur dans les Ateliers pratiquant l'Ancienne Maîtrise. Le Chevalier d'Orient, apparu peu avant 1748, lut très largement diffusé et nous disposons de nombreux manuscrits permettant de suivre son évolution. Au contraire, le Prince de Jérusalem, qui date des années 1760 et qui est, en quelque sorte, le « second point » du Chevalier d'Orient, fut surtout pratiqué dans la mouvance de Saint-Jean de Jérusalem de Paris. Leurs légendes sont tirées, fort librement, des Livres d'Esdras et de Néhémie.

Lorsque le Rite Écossais Ancien et Accepté succéda au Rite de Perfection, ces deux degrés cessèrent rapidement d'être réellement pratiqués et ne furent plus que communiqués à l'occasion de l'intronisation du XVIIIème degré de Chevalier Rose (...) Croix.

Psychologiquement, le « sentiment d'être exilé » est important. Il s'associe à l'échec qui est une sorte de petite mort quotidienne obérant le vécu. Il est souvent ressenti au cours des « crises de transition » qui jalonnent la vie humaine. L'être humain se ressent alors comme frappé d'exclusion ou de rejet. Il croit valoir bien plus que ce que les autres voient en lui et, comme l'a écrit Lamartine :
« L'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. »

L'initiation Écossaise vise au perfectionnement de l'être en lui apprenant à se connaître et à connaître, l'Autre, à s'accepter tel qu'il est et à s'aimer lui-même comme à aimer l'Autre, à agir, fort de ces connaissances et de ces amours.

Or chacun passe inéluctablement par les « crises de transition » et connaît, à un moment ou à un autre, le « sentiment de l'Exil ». Les « degrés de l'Exil », s'il les étudie bien, lui apprendront qu'un secours existe, qui vient d'un autre, d'un totalement Autre qui est « plus grand que nous ». L'Exil finit toujours par s'achever mais seulement parce que l'Espérance, qui vacille parfois, ne disparaît jamais. Le mythe du Messie exprime cette vérité.

Tristan Bernard, lorsqu'il fut arrêté par les nazis, eut ce mot sublime :
« Maintenant commence le temps de l'espérance ! »

Il faut, malgré tout ce qui peut arriver de terrible, être capable d'espérance, tel est l'enseignement initiatique des « degrés de l'Exil » et cet enseignement prépare l'adepte à recevoir et à comprendre le XVIIIème degré.