Les premières utopies. La négation du progrès dans la littérature moderne ou Les antiutopies

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 183 pages
Poids : 224 g
Dimensions : 14cm X 19cm
Date de parution :
EAN : 9782916185057

Les premières utopies

de

chez Ed. Ex nihilo

Paru le | Broché 183 pages

Public motivé

15.00 Indisponible

édition établie par Olivier Messac | préface Serge Lehman


Quatrième de couverture

La République de Platon n'est pas à proprement parler une utopie. Pour autant, l'oeuvre de Thomas More ne saurait apparaître «comme une espèce de miracle, sortie tout armée du cerveau d'un seul homme. More a eu des précurseurs, et sans doute en grand nombre, [...] bien que beaucoup de leurs récits soient sans doute perdus sans retour.» C'est cette histoire des idéaux de l'humanité, ou ce qui nous en est parvenu, que Messac a tenté de reconstruire, en concordance avec l'histoire grecque et l'histoire romaine.

Avec son second essai, Messac analyse ce courant de pensée né après la Révolution, qui conduit des littérateurs à sévir dans un genre réactionnaire, celui de l'antiutopie. «Pour passer pour un philosophe accompli, un penseur profond et original, écrit-il, il suffit de démontrer que toute société meilleure est une chimère.» C'est vers la seconde moitié du XIXe siècle que le mot lui-même d'utopie revêt définitivement un caractère péjoratif. À l'appui de sa thèse, Messac cite en exemple Musset, Hugo, Balzac, ou encore «le pauvre Poe», qui vont tourner en dérision les utopistes révolutionnaires.