Collection(s) : Titres
Paru le 13/09/2012 | Broché 291 pages
traduit de l'espagnol par André Gabastou
À l'occasion d'une conférence sur l'ironie, qu'il doit donner à Barcelone, un écrivain revient sur ses années de bohème et d'apprentissage littéraire à Paris. Sous la figure tutélaire d'Ernest Hemingway, il dit son amour pour cette ville à travers les souvenirs de ses premiers pas dans l'écriture, tandis qu'il habitait dans une chambre louée par Marguerite Duras. Maniant en maître l'ironie et la digression, Vila-Matas offre une promenade décalée, à la fois tendre et grinçante, dans la mythique capitale.
«Récit d'apprentissage, réflexion sur la transcription du réel dans l'écriture, errance mélancolique d'une période révolue, super guide du routard germanopratin et bien plus encore, Paris ne finit jamais est un livre atypique et foisonnant dans lequel on prend plaisir à s'égarer.»
Baptiste Liger, Lire
Enrique Vila-Matas est né à Barcelone en 1948. Il commence à écrire vers douze ou treize ans. À dix-huit ans, il est embauché comme rédacteur dans une revue de cinéma barcelonaise, Fotogramas, pour laquelle il réalise parfois de fausses interviews. Il séjourne ensuite à Paris. De retour à Barcelone en 1976, Enrique Vila-Matas se consacre à l'écriture et collabore à des journaux. Il obtient son premier succès avec Abrégé d'histoire de la littérature portative. Il a depuis remporté de nombreux prix littéraires, parmi lesquels le prix Herralde de Novela en 2002, le prix de la Critique espagnole et le prix Médicis étranger pour Le Mal de Montano en 2003, ainsi que le prix Jean Carrière pour Dublinesca en 2010.