Collection(s) : Société et actualité
Paru le 05/04/2013 | Broché 93 pages
Tout public
propos recueillis par Philippe Ollivier
Voici des échanges entre Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, et l'économiste Nicolas Bouzou à propos de l'acte III de la régionalisation. Au-delà de leurs appartenances politiques respectives, les deux hommes ont souhaité montrer que la poursuite de la décentralisation de l'État entamée en 1982 était une nécessité en ces temps de crise.
À l'heure où l'on s'interroge sur les compétences, difficiles à cerner, des différentes collectivités locales et de l'État, il est temps de renforcer le pouvoir des territoires et de redéfinir le rôle de chaque acteur sur le terrain, à commencer par celui de l'État. Cette clarification est urgente. Elle doit redonner force et courage à tous ceux qui ont compris que, face à la crise, le centralisme n'était pas la solution.
Licencié en droit, Martin Malvy a été député du Lot de 1978 à 1998, année où, élu à la présidence de la Région Midi-Pyrénées, il a démissionné de son mandat parlementaire, estimant incompatibles les deux fonctions. Secrétaire d'État en charge de l'Énergie de 1984 à 1986, aux Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, puis ministre du Budget en 1992 et 1993, il n'a jamais cessé de cultiver l'ancrage régional, ce qui en fait un spécialiste reconnu des problématiques des collectivités.
Nicolas Bouzou est un économiste français. Il dirige le cabinet de conseil Asterès et est par ailleurs membre du conseil d'analyse de la société, vice-président du Cercle Turgot et directeur d'études à l'École de droit et de management de l'université Paris II-Assas. Il est classé comme un économiste libéral et on lui doit plusieurs ouvrages de réflexion et de vulgarisation économique, en particulier Le Chagrin des classes moyennes (JC Lattès, 2011). Il est chroniqueur économique pour «la Matinale» de CANAL+.
