Collection(s) : Littérature étrangère
Paru le 30/03/2006 | Broché 255 pages
traduit de l'anglais (Canada) par Edith Soonckindt | postface Margaret Atwood
Rachel Cameron a trente-quatre ans. Elle est célibataire et enseigne dans la petite ville de Manawaka, au Canada, où elle a toujours vécu. Rachel refuse toute vie sociale et, habitant toujours avec sa mère, s'enferme obstinément dans une vie rythmée par les soins qu'elle lui prodigue quotidiennement. Avec le directeur de l'école, avec sa mère, avec sa collègue, Rachel ne trouve jamais la force de s'exprimer, de se révéler. Celle qui se définit elle-même comme un anachronisme rencontre bientôt en la personne de Nick Kazlik son premier amour, son premier amant qui va transformer sa vie à jamais. Mais celui auquel elle se donne déjà corps et âme s'empresse de disparaître, sans donner de nouvelles, dès lors qu'elle lui parle naïvement de son désir d'enfant...
Margaret Laurence est née en 1926 au Canada. En 1943, elle publie nouvelles et poèmes pour un journal. En 1957, elle écrit le «cycle de Manawaka» composé de cinq livres dont Une divine plaisanterie. Elle reçoit pour chacun de ses ouvrages un accueil enthousiaste souvent sanctionné par un prix littéraire. Admirée par des écrivains tels que Robertson Davis, Margaret Atwood, Alice Munro, elle est considérée au Canada comme l'une des écrivaines majeures. Elle meurt en 1987.
Une divine plaisanterie a paru en 1966 sous le titre A Jest of God, et a été adapté au cinéma par Paul Newman sous le titre Rachel, Rachel.