Destruction et reconstruction d'ouvrages d'art en France, juin 1940-juin 1948 : ponts et tunnels ferroviaires et routiers

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 133 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 21cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-913788-69-5
EAN : 9782913788695

Destruction et reconstruction d'ouvrages d'art en France, juin 1940-juin 1948

ponts et tunnels ferroviaires et routiers

de

chez la Plume du temps

Collection(s) : Histoire

Paru le | Broché 133 pages

Tout public

30.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Dès juin 1940, l'avancée des troupes allemandes en France entraîna, suivant un plan préétabli, le minage puis la destruction d'un très grand nombre d'ouvrages d'art afin de ralentir, voire d'arrêter la progression des armées du IIIè Reich.

Il s'agissait essentiellement de ponts ferroviaires, de tunnels et de ponts routiers, souvent assez anciens, qu'ils soient construits en béton, en pierres de taille ou en profilés métalliques pour les ponts les plus récents.

Dans ce schéma, il est clair que les ponts et les tunnels ferroviaires payèrent souvent le plus lourd tribu à ces destructions car à l'époque le chemin de fer était encore le principal moyen de transport que ce soit pour le matériel ou que ce soit pour la population.

Globalement, cinq régions françaises furent concernées correspondant à la plus grande probabilité de progression géostratégique de l'envahisseur germain, soit :

Nord et Est de la France.

Région parisienne

Centre Ouest et Est

Savoie-Dauphiné

Extrême Sud-Est.

Pour finir, ces destructions ne purent tout au plus que ralentir la progression des troupes allemandes et en dix mois de temps, 84 % des diverses voies de communication furent rétablis, souvent d'une manière provisoire par le Génie mais aussi avec le concours des entreprises françaises dont beaucoup trouvèrent là une opportunité de travail rémunéré, surtout en cette période difficile.

Cependant, durant les deux dernières années de la guerre, certains de ces mêmes ouvrages, voire d'autres, furent à nouveau endommagés ou totalement détruits mais cette fois par les armées alliées dont américaines et anglaises en particulier ou par la Résistance.

Il s'agissait ici de désorganiser la logistique militaire allemande mais également de retarder au mieux le retrait des troupes du Reich, comme en vallée du Rhône.

Puis, durant la période s'étendant de 1945 jusqu'à 1948, à quelques exceptions près, la grande majorité de ces mêmes ouvrages sera restaurée, soit en respectant l'original, soit d'une manière différente tenant compte de l'évolution future du trafic et des possibilités de l'industrie.

Hormis de nombreuses photographies inédites, cet ouvrage très original, s'enrichit de documents techniques propres aux dispositions militaires de minage des ouvrages d'art, remontant ainsi jusqu'à la fin du XVIIIè siècle.