Paru le 10/04/2014 | Broché 127 pages
Tout public
À la Renaissance, tout change... y compris l'alimentation des « puissants ». La fascination pour l'Italie, les réflexions des humanistes, l'invention de l'imprimerie, la découverte de l'Amérique, l'essor de la Réforme protestante... tous ces événements ont une influence sur les façons de manger, de cuisiner, et même sur les « bonnes manières de table » des contemporains de François Ier et de Catherine de Médicis.
Après les avoir méprisés, les nobles réhabilitent légumes, champignons et abats à l'aube du XVIe siècle. L'auteur évoque leur goût pour la viande et les épices, ainsi que la « folie du sucre » qui fait tourner les têtes couronnées. Quel contraste avec ces humbles repas paysans où prédominent pain, bouillies, légumes et légumes secs !
Certaines nouveautés « américaines », comme les pommes de terre et les tomates, mettront toutefois près de trois siècles à s'imposer en France. Epoque d'innovations, la Renaissance est aussi la période où apparaissent la fourchette, l'assiette et la serviette.
Ingénieur agronome de formation, Éric Birlouez est sociologue et consultant indépendant. Il enseigne l'Histoire de l'alimentation et la Sociologie des comportements alimentaires au sein d'écoles d'ingénieurs et d'universités, en France et dans plusieurs pays étrangers. Il est l'auteur d'ouvrages et d'articles sur l'alimentation et les aliments, dont il analyse les dimensions historiques, culturelles, sociales et symboliques. Son dernier ouvrage, paru en 2008 aux Éditions Ouest-France, s'intitule : A la table des seigneurs, des moines et des paysans du Moyen Âge.