Hula hula, pilou pilou, cannibales et vahinés

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 183 pages
Poids : 1800 g
Dimensions : 25cm X 35cm
Date de parution :
EAN : 9782842774974

Hula hula, pilou pilou, cannibales et vahinés

de

chez Chêne

Paru le | Relié sous jaquette 183 pages

Tout public

45.50 Indisponible

Quatrième de couverture

C'est le 21 septembre 1513 que l'Espagnol Vasco Núñez de Balboa découvrit «un océan sans limite» qu'il nomma la Grande mer du Sud. Sept années plus tard, le Portugais Magellan y pénétra. C'était le début d'une aventure extraordinaire qui, pendant quatre siècles, allait enflammer les rèves des plus grands navigateurs et explorateurs occidentaux : Wallis, Bougainville, Cook, La Pérouse, Kotzebue, Dumont d'Urville et bien d'autres.

Accompagnés de scientifiques et d'artistes, ils partirent à la conquête d'un continent mythique peuplé d'êtres fabuleux, la Terra australis incognita, puis, sur la foi des premiers récits de voyage, à la recherche du paradis perdu, peuplé de femmes nues et peu farouches, couvert des fleurs les plus délicates, entouré d'une mer aux eaux turquoise, et où les hommes vivraient en parfaite harmonie...

Mais la disparition de La Pérouse, la mort dramatique de Cook et la découverte du cannibalisme contribuèrent à ruiner le mythe rousseauiste du «bon sauvage»... Le zèle évangélisateur des églises occidentales fit le reste, diabolisant les indigènes pour mieux les soumettre.

Si chaque voyage permit d'enrichir les connaissances scientifiques, ainsi que les collections des museums et des zoos occidentaux, il fut aussi à l'origine de mythes tenaces. La vahiné lascive dansant la hula hula, et le cruel cannibale gesticulant au rythme d'un pilou pilou endiablé envahirent l'imagerie populaire, la littérature, le cinéma et la publicité. Encore aujourd'hui, notre société reste pétrie de ces stéréotypes fantasmagoriques.

Biographie

Chargé des collections océaniennes du Musée national des Arts d'Afrique et d'Océanie (Paris) et de nombreuses missions auprès du Centre culturel Jean-Marie Tjibaou (Nouméa), Roger Boulay ethnologue, connaît parfaitement l'Océanie où il a effectué de très nombreux séjours. Il a conçu des expositions marquantes pour l'affirmation des arts océaniens en France : Patrimoine kanak (1990), Rao-Polynésie (1993), Arts du Vanuatu (1996) et Kannibals et Vahinés, en 2002. Il est désormais chargé de mission par la direction des Musées de France pour la valorisation des collections océaniennes en France, mais aussi par les Musées de Tahiti et de Nouvelle-Calédonie pour des actions muséographiques et des inventaires de leur patrimoine.