Collection(s) : Témoignage
Paru le 26/01/2009 | Broché 161 pages
Tout public
La santé dans le canton de Neuchâtel
Un E / état précaire qui ne présage rien de bon
Depuis longtemps, le canton de Neuchâtel a mal à ses finances. De nombreux indicateurs - nombre de personnes à l'AI, à l'action sociale et/ou qui ne peuvent pas payer leur primes d'assurances maladie - indiquent que l'actuel assainissement des finances cantonales s'effectue au détriment du pouvoir d'achat des citoyens.
Tout le monde s'accorde à dire aussi que le système de santé neuchâtelois est trop coûteux et dysfonctionnel. La nécessaire réforme sanitaire en cours, loin de le rendre plus économique et plus efficace, produit des effets contreproductifs et pathogènes : stress alarmant des collaborateurs des institutions hospitalières et dégradation de la qualité des soins.
Pour Philippe Maire, la principale cause de ce constat réside dans l'absence de politique sanitaire et de leadership politique, préludes à une réorganisation menée par l'administration - essentiellement à son profit. A cela s'ajoutent une circulation insuffisante de l'information (projets de réforme menés dans le secret, absence de concept de communication d'Hôpital Neuchâtelois), escalade de l'engagement (incapacité de faire le bilan des mesures prises) et pratiques managériales inappropriées en ce qui concerne la gestion du changement et la mise en place de processus d'amélioration continue.
Pour remédier à cette situation, une autre attitude est aujourd'hui requise : il est temps pour les citoyens neuchâtelois de se réapproprier le pouvoir et le libre-arbitre dont ils se sont laissé déposséder et pour les autorités d'adopter une autre attitude à l'égard des « administré ».
Directeur de maison de retraite depuis 1989, Philippe Maire est expert en gestion hospitalière et titulaire d'un post-grade en gestion de la qualité. Maître praticien en PNL, il anime également différentes formations destinées aux cadres des institutions de soins. « La Santé dans le Canton de Neuchâtel » est issu de son observation des effets pervers de la réforme sanitaire en cours sur les collaborateurs et les patients des institutions de soins.
